Sur ce premier album de l'Orchestre national de jazz de Montréal, la chef d’orchestre Christine Jensen dirige le concert « Femmes de jazz », présenté par l’Orchestre national de jazz le 1er mai 2014 à l’Astral de la Maison du Festival de jazz à Montréal. Ce concert mettait notamment en vedette la pianiste et compositrice Marianne Trudel.
Assumant l’aspect poétique que l’auteur et amateur de jazz Stanley Péan associe à sa musique, Marianne Trudel a composé pour l’occasion une pièce intitulée Dans la forêt de ma mémoire, présentée en première mondiale lors de ce concert. La chanteuse Anne Schaefer, voix complice de ses mélodies planantes et Ingrid Jensen, trompettiste reconnue à l’international pour sa virtuosité et sa sensibilité, étaient aussi de la fête. Marianne Trudel a de plus demandé à Robbie Kuster, batteur exceptionnel et musicien de Patrick Watson, de participer à la création de sa pièce.
Orchestre national de jazz de Montréal
Marianne Trudel : piano, composition
Christine Jensen : direction
Ingrid Jensen : trompette
Anne Schaefer : voix
Robbie Kuster : batterie
paru le 3 octobre 2014
« Voici la pièce maîtresse de Marianne Trudel, certes sa plus importante contribution jusqu’à ce jour. Ce que la pianiste avait préalablement échafaudé pour septuor (Espoir et autres pouvoirs) culmine dans cette œuvre en sept mouvements, écrite pour grand orchestre (18 musiciens) et créée en mai 2014 par l’Orchestre national de jazz de Montréal sous la direction de Christine Jensen. Certains des meilleurs solistes québécois ou canadiens ont été conviés à étoffer cette pièce à la hauteur des ambitions de sa conceptrice: Anne Schaefer, voix; André Leroux, Jean-Pierre Zanella, Alexandre Côté et Samuel Blais, saxophones; Ingrid Jensen et Bill Mahar, trompettes; Rémi-Jean LeBlanc, contrebasse; Robbie Kuster, batterie — sans compter Marianne Trudel, qui y apporte une solide performance individuelle. Nous avons entre les oreilles une œuvre riche et diversifiée, puisant dans plus d’un siècle de référents musicaux (romantique, impressionniste, contemporain, free, etc.), travail d’intégration comparable aux meilleures propositions pour grand orchestre de jazz écrites au cours des dernières décennies. ★★★★ Alain Brunet, La Presse, (Québec, Canada, 2015)
:« Un vrai propos, un ton, une originalité authentique, un talent mélodique et orchestral et un style de “narration musicale” tellement personnels et séduisants […] On sent, on sait qu’on tient là une artiste vraiment unique. Ce très bel album, riche et dense, est une suite en sept tableaux.» — Jean-Louis Derenne, Ô Jazz! Infos (France, 2015)
« Comme un artisan horloger, Marianne Trudel, la pianiste, la chef d’orchestre, les musiciens de haut calibre ainsi que la trompettiste invitée travaille les motifs et le langage orchestral. Au fil des plages, vous croiserez des esquisses de Stravinsky, les nuances et textures d’un Jimmy Giuffre, la complexité d’une Carla Bley et certainement, quelques pans de l’univers du regretté contrebassiste Charlie Haden avec son Liberation Orchrestra. En sept esquisses, Marianne Trudel s’est faite poète pour votre plus grand bien. » Christophe Rodriguez, Le Journal de Montréal, (Québec, Canada, 2015)
«Marianne Trudel s’affirme depuis son arrivée sur la scène musicale comme l’une des meilleures compositrices québécoises et canadiennes de notre époque. Dans la forêt de ma mémoire puise aux sources du jazz aussi bien que dans le jazz moderne, mais aussi dans l’impressionnisme classique et la musique d’avant-garde. La plume inspirée, parfois délicate et sensuellement communicatrice, d’autres fois frénétique et enlevante, de Marianne imbrique tous ces morceaux dans un ensemble extrêmement séduisant et excitant. Le résultat est magnifique, à la fois complexe et très accessible, quelque part entre Debussy, Ellington et Maria Schneider, ce qui finit par être, tout simplement, du pur Marianne Trudel. Du grand jazz d’ici et d’aujourd’hui.» Frédéric Cardin, ICI Musique, (Québec, Canada, 2015)
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